Bernard TENAND

Le sommeil

Le sommeil

En premier lieu, nettoyer correctement le lieu où l'on dort.

Le sommeil est une phase de notre vie quotidienne. Il est nécessaire à notre vitalité et à notre santé et cela durant toute notre vie. Il faut préciser qu’il n’est pas nécessaire de faire une nuit d’une seule traite pour être sûr d’avoir suffisamment bien dormi. La preuve d'avoir bien dormi, n’est-elle pas la sensation d’être bien reposé, détendu le matin en se levant, sans ressentir de fatigue ? Le sommeil ou repos nocturne n’est-il pas destiné à effacer les fatigues de la journée passée ? Il existe le jour et la nuit. L’un avec la lumière nécessaire pour réaliser les activités indispensables à notre pérennité et donner aux végétaux les vibrations nécessaires à la photosynthèse. La nuit où la lumière est absente est destinée à permettre le repos des végétaux et en grande partie des animaux. En effet, il est reconnu que le sommeil diurne est beaucoup moins réparateur.

Le rôle du sommeil

Le sommeil permet, à notre corps, pendant la nuit de préférence (avec la lune) de nous régénérer. Il est constitué de telle manière que son auto-programmation permanente se réajuste en fonction de notre métabolisme et de notre environnement proche ou moins proche et suivant l’intensité des perturbations ou de champs propices à notre vie. Notre corps est prévu pour se régénérer automatiquement pendant nos périodes de repos à condition qu'il soit dans de bonnes conditions.
Ces bonnes conditions sont nombreuses. De nos jours, le modernisme complique quotidiennement notre environnement diurne et nocturne. Il nous éloigne en permanence de ces bonnes conditions à mettre en place. La tendance actuelle change-t-elle ? Je ne sais pas. Nous sommes le pays qui utilise le plus de tranquillisants, anxiolytiques, antidépresseurs et de somnifères au monde.

Les risques de certains médicaments

Je ne dis pas qu’il faille, dans certaines circonstances, de ne pas en consommer. Mais ne faut-il pas plutôt analyser le terrain de la personne? C'est à dire, ses habitudes alimentaires, culturelles, son travail, sa vie sociale, et son environnement de séjour et de repos. Le fait d’absorber autant de produits est déjà à mon point de vue inadapté. Mais, remporter la palme peu glorieuse de champion du monde de la consommation des tranquillisants est consternante.

La Protection Sociale nous protège-t-elle vraiment ?

Les progrès de la pharmacie, pharmacopée, laboratoires, le marketing, le remboursement par la sécurité sociale, les mutuelles, la couverture à 100% des soins et médicaments pour certains, nous ont conduits à être dépendant de la chimie.  Celle-ci nous amène à nous comporter vis-à-vis de notre corps de la même manière qu’un élève faisant des fautes d’écriture. Il utilise l'effaceur sur sa feuille de dissertation pour la retrouver immaculée comme auparavant.

Les solutions de facilité

C’est parce que des produits, d’ailleurs toujours toxiques existent, que nous ne ménageons pas notre corps. Nous savons pourtant que les médicaments miracles ou pseudo miraculeux n’existent pas. Néanmoins, nous n'hésitons pas à consommer des molécules de synthèses (non naturelles). L’endormissement se fait alors aux dépens de nos hémisphères gauche et droit. Il en est de même pour notre tube digestif.

Les mauvaises habitudes

Puis, à force de consommer ces tranquillisants, la déclinaison suivante se met en place doucement, en fonction également de la durée de prise de ces merveilles dans le temps.

  1. Nous en devenons dépendants.
  2. Notre sommeil est artificiel, s'il existe déjà.
  3. Nous introduisons des produits toxiques dans notre corps.
  4. Nous détruisons la barrière hémato-cérébrale, qui protège le cerveau des attaques des produits toxiques et des maladies dégénératives bien connues.
  5. Il arrive dans le tube digestif des produits toxiques pour lesquels il n’est ni conçu ni préparé !
  6. Ces produits coûtent cher à la collectivité.
  7. Avec ces produits chimiques, nous détruisons souvent la biodiversité des matières premières pour élaborer des produits non nécessaires à la vie.
  8. L’argent utilisé pour produire et rembourser ces tranquillisants pourrait être employé pour de meilleures causes (médicales ou humanitaires).
  9. Le jour où vous avez décidé de vous en passer, vous prenez seulement conscience que vous êtes dépendant plus lourdement que vous l’aviez pensé.
  10. Les cachets et pilules non utilisés par le biais du chemin des déchets vont grossir les rangs des toxiques qui viennent polluer la Terre, notre Terre, celle de nos enfants.

Préparer son sommeil

Nous devons préparer notre sommeil ...  dans la journée. Vous allez me dire : "mais il faut que je travaille, je n’ai pas que ça à faire". Tout ceci est exact, sauf qu'un jour vous risquez d'être en arrêt-maladie pour état dépressif, dépression ou anxiété. Quelque soit le nom de cette atteinte, vous n'en sortirez certainement pas gagnant. Par contre, le temps que vous allez perdre, ou faire perdre sera sans commune mesure avec les quelques minutes journalières qu’il vous faudrait pour préparer votre sommeil.

Un bon sommeil, ça se gagne, alors, gagnons notre sommeil.

Tourner la page

Dégageons de notre tête tout ce qui peut l’être. Notre passé a été, il est, et rien ne pourra le changer. Alors, arrêtons de nous apitoyer sur notre sort, car cela ne changera rien.  Nous avons tous manqué  d’amour, de maman, de papa, de parents, d’amis de copains, de vêtements, de belles lunettes, d’attention, d’éducation, de jouets, de chaussures, de meubles, de meilleures nourritures. Je pourrais continuer cette liste car tout le monde a ressenti un jour un manque. Individuellement, nous avons besoin de ces petits instants de bonheurs,  ces apprentissages, ces échecs ou ces réussites. Le temps qui passe, les endroits où l’on a vécu, les lectures parcourues, les souffrances sont plus ou moins bien supportés. Disons simplement que ce que je suis aujourd’hui est le résultat des moments vécus, du chemin parcouru. 

Faire le bilan

Fort de cette expérience personnelle, est-ce que je peux tirer un enseignement qui pourrait m'éviter de subir ce que je ne supporte plus.  Ai-je envie, ou puis-je améliorer mes rapports avec les autres ... et avec moi-même ? Est-ce que je m’aime vraiment ? Je dois me répondre sincèrement et objectivement. Je dois rester indulgent envers moi, mais néanmoins ferme. Il faut tout mettre en œuvre pour tourner la page des souvenirs. Je dois en outre, dresser une liste de comportements à changer, de choses à faire au quotidien. Ne plus jamais rendre les autres responsables de mes ennuis ou des contre-temps. Cette façon de voir les choses doit surtout m'amener à élaborer des solutions. 

Régler ses problèmes

En effet, pour résoudre un problème, il faut en connaître toutes les données. Dans le cas présent, il s'agit de la même personne qui est à la fois cause et victime. En attribuant notre problème et sa responsabilité à l’autre, c'est à cet  autre que l'on demande la résolution de notre problème.  Ce n'est pas de cette manière que nous pourrons résoudre nos problèmes. De cette manière, nous n’arriverons jamais à résoudre celui-ci. Puisque ce n’est pas de notre faute, c’est de la faute de l’autre. Acceptons nos responsabilités. 

En prenant conscience de notre rôle réellement impliqué, nous ressentirons très vite la solution. C'est à cet instant que notre orgueil va tombé. La partie sera gagnée. Notre cerveau va progressivement être libéré car en entrevoyant nos responsabilités, des solutions apparaîtront. Puis petit à petit, chaque problème trouvera sa solution et au final la plupart des problèmes disparaîtront. Les culpabilisations disparaissent. Vous, vous aimez beaucoup mieux. Chaque marche devant être gravie après la précédente, nous allons pouvoir passer à la suivante.

Ouvrir son cœur.

Les personnes qui ont le cœur ouvert sur le monde sont plus sereines, plus confiantes, plus calmes, moins stressées. Leur sérénité et leur sagesse dominant toutes épreuves, elles ne vont donc jamais chercher leurs sources dans des biens matériels. Ainsi, leur amour est universel. C'est un amour qui ne s’arrête pas à la famille, au clan, au groupe, au quartier, à l‘ethnie, à la race ou au pays. Nous les humains venons de la même "cellule source originelle”. Nous sommes donc tous frères et sœurs. Parce que tout ce qui existe est un petit peu de nous, nous avons en nous un petit peu des autres. "Penser, parler et agir avec son cœur, c’est se donner du bonheur". J'ai imaginé cette phrase après avoir lu Raoul FOLLEREAU qui, pensant aux lépreux a dit ceci. "Vivre, pour les aider à vivre”.

Les repas

Après avoir aidé, l’âme, le mental ou l’esprit pour le sommeil, sans aucune prétention d’en avoir fait le tour, nous devons penser à l’alimentation la meilleure pour dormir. L’énergie et l’oxygène dont nous disposons dans notre corps sont consommés en priorité par notre cerveau et notre estomac lors de la digestion. De plus, notre cerveau fonctionne en permanence, il doit donc être alimenté continuellement. Par contre, rien ne nécessite de remplir notre estomac le soir. Certaines nourritures demandent beaucoup d’énergie pour la digestion et le métabolisme de celles-ci. Il est vrai que quelques rares personnes y trouvent leur compte, celles-ci restant l’exception. Pour améliorer nos chances de bon sommeil, dînons légers et deux à trois heures avant de se coucher.

Les conditions idéales

Si possible ne pas dîner en regardant la télévision, ou en soulevant des discussions familiales où les avis divergent trop. Les nourritures les plus pures peuvent se transformer en toxiques par l'actions des émotions ou du stress. Regarder des images difficiles, des films violents va aussi conditionner votre esprit dans ce sens. Ne vous étonnez pas de cauchemarder ou d’avoir un sommeil agité peu salvateur. Un bon livre est certainement meilleur. Une petite douche tiède peut vous aider à vous décharger de l’électricité stockée dans la journée ici ou là. Celui qui écrit ces lignes a eu aussi ses périodes difficiles et n’a jamais rien pris pour dormir, si ce n'est quelques tisanes.  Bon sommeil reposant. Nous avons travaillé la partie technique du sommeil au chapitre corrections.

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